Skip to main content

Home/ Mission FNEP 2008/ Group items tagged marché public

Rss Feed Group items tagged

Fred L

[S&D-5] Libre-accès aux publications scientifiques | Mediapart - 0 views

  • [S&D-5] Libre-accès aux publications scientifiques 15 Janvier 2009 Par HerveLeCrosnier
  • Le mouvement pour le libre-accès aux publications scientifiques est né de ces contradictions. Comment valoriser la recherche en la diffusant le plus largement, et ce faisant augmenter le potentiel global de la «société de la connaissance» ?
  • La publication dans les revues, surtout dites «de haut niveau», est une nécessité pour le chercheur. C'est le syndrome «publish or perish». Les publications permettent de faire évoluer la carrière de chaque chercheur, de valoriser le laboratoire ou l'université, et donc lui permettre d'obtenir de meilleures conditions de recherche. Mais pour une large fraction des chercheurs, la dissémination des résultats apparaît aussi comme un débouché normal de la recherche.
  • ...9 more annotations...
  • À l'inverse de cette démarche de partage, l'édition de revues scientifiques est devenu un business très bénéfique, appuyé sur des achats publics (bibliothèques) et la fourniture gratuite de la matière intellectuelle par la recherche... publique.
  • «Au cours des cinquante dernières années, les éditeurs sont parvenus à transformer les revues scientifiques - traditionnellement, une forme de publication considérée comme secondaire et peu profitable - en un commerce lucratif.» souligne Jean-Claude Guédon.
  • Ce système s'étend maintenant des publications imprimées vers la diffusion (payante) en ligne des articles. Pour accéder aux services électroniques des éditeurs les chercheurs doivent se décrire, ce qui induit un profilage des chercheurs. Officiellement, ceci est destiné à leur servir les articles les plus susceptibles de les intéresser. En réalité, l'éditeur obtient des informations sur les recherches en cours (les équations de recherche documentaire, les commandes d'articles) qui ont un double intérêt: anticiper sur les secteurs à venir (veille technologique) et produire les journaux qui pourraient devenir leader de ces nouveaux secteurs revendre les listings à des annonceurs ciblant les secteurs de la recherche en fonction de ces profils. C'est cyniquement le justificatif donné par Elsevier pour ouvrir en septembre 2007 OncologySTAT, le premier site d'articles médicaux en accès gratuit financé par la publicité.
  • L'Appel de Budapest a défini deux voies pour obtenir un libre-accès le plus large possible aux publications scientifiques : «L'accès libre à la littérature des revues à comités de lecture est le but. L'auto-archivage (BOAI - I) et une nouvelle génération de revues alternatives en libre accès (BOAI - II) sont les moyens d'atteindre cet objectif. Ils ne constituent pas seulement les moyens directs et efficaces à cette fin, ils sont à la portée des savants eux-mêmes, immédiatement, et ne nécessitent pas d'attendre des changements quelconques apportés par les marchés ou la législation.»   On retrouve la volonté des nouveaux mouvements sociaux du numérique d'agir dès maintenant et par eux-mêmes pour développer des solutions praticables, inventives et ouvertes.
  • Pour Stevan Harnad, principal promoteur de BOAI-1, l'archivage est une décision individuelle qui doit être poussée par les institutions. Celles-ci doivent rendre obligatoire le dépôt en archive ouverte pour les recherches qu'elles financent. Ce faisant, l'archivage ne change rien au circuit traditionnel, ce qui rend cette stratégie opérationnelle. Inlassable débatteur, Stevan Harnad a su donner une vision globale à cette stratégie et la voir adopter, même si au passage elle fut affaiblie par une trop longue durée avant la libre-publication. Les grands organismes nationaux de recherche (NIH aux États-Unis, RCUK en Grande-Bretagne, CNRS, INSERM et INRIA en France... ) et les trusts finançant les recherches (Wellcome Trust par exemple) exigent dorénavant la mise à disposition dans des archives ouvertes.
  • Dans le même temps, bénéficiant de financements importants et s'appuyant sur de nouveaux modèles économiques comme le paiement à la source, la deuxième voie, dite BOAI-2, a décollé avec la création de nouveaux journaux respectant d'emblée la définition du libre-accès. Alors qu'il dirigeait le NIH (National Institute of Health), le prix Nobel Harold Varmus a proposé en 1999 l'ouverture d'une vaste archive pour les publications bio-médicales. Or l'opposition des éditeurs des revues existantes est devenue manifeste, notamment en obtenant du Congrès un délai de 12 mois avant la mise en accès libre. C'est donc sur leur terrain que Harold Varmus est allé remettre en cause le système des revues. Avec Michael Eisen et Patrick Brown, il crée PloS (Public Library of Science) qui va rapidement lancer des revues en libre-accès (PloS Biology, PloS medecine, ...) qui sont devenues des revues de référence majeures.
  • C'est un moment important pour le mouvement pour le libre-accès à la recherche qui se joue actuellement. Car la cible de l'affrontement, et les éditeurs ne s'y trompent pas, est déplacée dans l'univers politique. Au fond, c'est la relation de la recherche à la société qui se discute. On trouve deux logiques contradictoires, mais qui aboutissent à cette même re-politisation de la question des publications scientifiques : le refus de l'intervention publique de la part des éditeurs le désir d'ouverture des recherches à la société civile pour mieux comprendre ce qui se joue dans les laboratoires et l'impact de la science sur la société.
  • Car avec les publications en libre-accès, les chercheurs ont non seulement modifié l'équilibre interne de leur profession, ouvert des débats politiques sur le financement de la recherche, mais aussi et peut être surtout pour ce qui nous intéresse ici, ouvert la porte à un nouvel usage par un public élargi.
  • Il se profile une autre relation du «public» à la science. Les groupes concernés veulent accéder à l'information de plus haut niveau pour évaluer les enjeux scientifiques avant même qu'ils ne deviennent «technoscience». Une des première manifestation de ce phénomène a été l'implication des groupes de malades dans la recherche médicale, pour faire pression, analyser les avancées, ou diffuser les résultats des recherches. Les malades du SIDA sont souvent devenu des co-experts de leur maladie, en égalité avec l'équipe médicale.
  •  
    [S&D-5] Libre-accès aux publications scientifiques 15 Janvier 2009 Par HerveLeCrosnier
Fred L

2008/05/22 > BE Royaume-Uni 86 > Innovation Nation : le Livre blanc britanniq... - 0 views

  • DossierInnovation Nation : le Livre blanc britannique sur l'innovation http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/54733.htm Le Department for Innovation, Universities and Skills (le Ministère de l'innovation, des universités et des compétences britannique, le DIUS) a publié en mars 2008 sa stratégie pour l'innovation dans le Livre blanc intitulé "Innovation Nation".
  • "Innovation Nation" est un document d'orientation qui présente la stratégie que le gouvernement britannique souhaite adopter pour faire du Royaume-Uni une nation propice à, et active dans, le domaine de l'innovation. Les actions présentées touchent à l'éducation et à la formation, à la recherche académique, à l'exploitation des connaissances et au recours à la réglementation, aux marchés et aux services publics pour façonner un marché propice aux solutions innovantes. Le document insiste toutefois tout particulièrement, d'une part, sur l'innovation dans les services et dans les industries de la création et, d'autre part, sur le rôle que peuvent jouer la demande et les ministères gouvernementaux à travers leur politique de marchés publics.
  • Il annonce quelques mesures précises : création d'un indice de mesure d'innovation, d'une spécification nationale proof-of-concept (preuve de concept) et de deux nouveaux laboratoires consacrés à l'innovation. Le Livre blanc annonce également la publication d'un certain nombre de stratégies et de feuilles de route, notamment pour le DIUS et pour le Technology Strategy Board (le TSB).
  • ...1 more annotation...
  • Auteurs : PROST AnneAmbassade de France au Royaume-Uni - 14 pages - 30/04/2008
François Bertrand

Dossiers législatifs - Projet de loi LME - 0 views

  •  
    A suivre : l'article 7 sur les marchés publics et les PME innovantes
François Bertrand

Retranscription de notre débat avec Robert Boyer (Autisme-Economie.org) - 0 views

  • Ce n’est donc pas dans le secteur marchand que les NTIC vont apporter un changement important. En revanche, d’importantes évolutions sont à attendre dans les administrations publiques qui, fondamentalement traitent de l’information et jusqu’à présent n’ont pas mis à profit le potentiel offert par les TIC.
    • François Bertrand
       
      Clair !
  • Au demeurant les modalités institutionnelles de réalisation de ce modèle ne sont pas claires ; l’alternative entre une marchandisation totale ou une mutualisation dépendra de la capacité des groupes sociaux à défendre un financement sur fonds publics et à ne pas céder à la croyance en l’efficacité absolue du marché, alors que pour la production des biens publics on connaît de longue date les limites de ce mécanisme. L’un des attraits de ce modèle est de pouvoir constituer un modèle universel de développement, avec comme principe fondateur l’accès aux biens premiers que sont l’école, la connaissance, la santé, comme le propose Amartya Sen. C’est un modèle de développement très différent du modèle dominant aujourd’hui, qui est fondé sur l’extension du libre-échange.
  • dans quelle mesure l’infrastructure technologique vous semble-t-elle déterminante, dans l’histoire économique ? en particulier, le développement aujourd’hui des nouvelles technologies vous semble-t-il porteur de gratuité et d’une subversion de la logique marchande traditionnelle ? (bref, quel regard portez-vous sur les théories du capitalisme cognitif ?)
  • ...9 more annotations...
  • Le keynésianisme comme pratique, mais pas comme idéologie, n’est pas mort pour celles des économies qui ont les moyens de décider de façon autonome leur politique. Le problème de la France est que ses élites interprètent comme un dépérissement général de l’État sa perte d’efficacité et l’incapacité à le réformer. Alors que dans beaucoup d’autres pays, y compris en Europe bien sûr, comme au Danemark, en Suède, aux Pays-Bas, l’État joue un rôle déterminant dans la redistribution du revenu, la couverture sociale et le droit du travail, et plus généralement dans la renégociation des compromis institutionnalisés. Finalement, on peut dire que l’État est plus présent que jamais…à l’époque même d’un libéralisme encore triomphant.
  • Autrement dit, la technologie est fille des compromis institutionnalisés aboutissant, soit du rapport capital-travail (pour l’organisation du travail), soit des rapports de concurrence (pour les brevets). Bien sûr, une fois qu’une innovation est faite par une firme et dans un pays, elle se propage ensuite par le jeu de la concurrence à l’échelle nationale et internationale, mais elle ne conditionne jamais complètement les solutions adoptées.
  • On peut illustrer cette thèse par un exemple, en partant d’un titre issu de l’hebdomadaire The Economist : « l’Internet va faire advenir le marché parfait », par exemple parce qu’il permettra un mécanisme d’enchère en temps réel et surtout réduira les asymétries d’information. Or, si l’on étudie l’usage d’Internet aujourd’hui chez deux grandes firmes automobiles, Toyota et Ford, on constate qu’elles utilisent l’outil Internet dans des sens très différents, correspondant à des stratégies de profit contrastées (cf. Robert Boyer, Michel Freyssenet, 2000 « Les systèmes productifs », Repères, La découverte, Paris).
  • Toyota s’en sert pour faire le co-développement de ses nouveaux modèles en un temps deux fois plus faible que les constructeurs américains, grâce au développement simultané de la conception via l’Internet. Les gains correspondants sont partagés en fonction d’une règle négociée sur une période pluriannuelle.
  • Ford utilise, lui, l’Internet pour extraire tout le surplus de ses sous-traitants de premier rang, exacerbant la concurrence entre eux, puisque Internet lui permet de comparer en permanence les prix proposés par chacun. Autrement dit, Toyota l’utilise pour optimiser le temps de création de ses produits alors que Ford cherche à maximiser la rente qu’il extrait de ses sous-traitants, pour réduire au mieux les coûts de production.
  • partir de la même technologie, on aboutit ainsi à deux modèles productifs très différents, qui reposent chacun sur un principe d’efficacité différent. Contrairement à ce que l’on aurait pu attendre, ce n’est pas le modèle productif reposant sur l’optimisation du surplus (celui de Ford) qui s’avère le plus performant. Actuellement, Toyota réussit une meilleure combinaison du nouvel outil technologique que constitue l’Internet avec les rapports sociaux existants, c’est-à-dire un compromis salarial en vertu duquel on ne licencie pas les salariés, et le rapport de sous-traitance bâti sur le principe du donnant-donnant.
  • En conclusion, il apparaît clairement que la technologie est relativement neutre par rapport aux choix sociaux. Les travaux de Pascal Petit depuis trente ans sont très éclairants à ce sujet : l’hypothèse d’exogénéité de la technique, si commode pour la théorie néoclassique, n’est pas fondée et obscurcit les degrés de liberté ouverts aux choix organisationnels et de société.
  • Ainsi, les nouvelles technologies ne conduisent pas par elle-même à la gratuité et à la subversion de la logique marchande : encore faut-il que des acteurs s’en emparent pour faire prévaloir un tel modèle. Dès lors, c’est un discours en fait idéologique, qui présente comme inévitables les contraintes technologiques. Plusieurs solutions sont souvent envisageables face à la même pression concurrentielle.
    • François Bertrand
       
      Robert Boyer fait partie des économistes "hétérodoxes", tout comme Orléan et Amable dont je n'en finis pas de lire le bouquin. En général, ils ont des thèse qui concluent que les marchés ne sont pas efficaces sans une bonne dose d'institutions (je caricature un peu).
  •  
    Réflexions de l'économiste Robert BOYER en 2004 sur le potentiel d'innovation que recèle la nouvelle économie, en marge d'une analyse retour sur la théorie de la régulation
  •  
    Réflexions de l'économiste Robert BOYER en 2004 sur le potentiel d'innovation que recèle la nouvelle économie, en marge d'une analyse retour sur la théorie de la régulation
François Bertrand

Innovation : à la recherche du temps perdu « La bêtise économique - 0 views

  • Innovation : à la recherche du temps perdu
  • L’histoire comme clef de lecture ? De ce point de vue, le regard des historiens des entreprises, des techniques et de l’innovation permet d’éclairer le débat actuel, et, en premier lieu, d’attirer l’attention sur deux basculements majeurs. Le premier, qui relève de la sémantique, n’est pas des moindres. Le débat s’est cristallisé aujourd’hui sur la figure du chercheur ”fondamental”, et par extension sur le scientifique et le savant, en imposant une dichotomie formelle avec les figures de l’inventeur et de l’ingénieur, et par extension le chercheur ”appliqué”. Alors même que l’environnement et les enjeux ont changé, on reste ainsi figé sur une représentation archaïque - conservatrice et cloisonnée - des lieux et des acteurs de la recherche. Deuxième basculement, celui d’une dérive élitiste négative. De plus en plus de jeunes diplômés des grandes écoles scientifiques (Centrale, Arts et Métiers, etc.) ont eu tendance, au cours de ces quinze dernières années, à préférer la finance à l’industrie… comme si le diplôme d’une grande école valait exclusivement pour sa représentation sociale, et non pour sa capacité à ouvrir à des carrières d’ingénieur-chercheur de haut niveau. La crise financière changera-t-elle la donne, les fera-t-elle revenir vers l’industrie? Au cours de ces vingt dernières années, de nombreux succès conjoints des centres de recherches des grandes écoles et d’entreprises industrielles (Thales, Snecma, CEA, etc.), ont pourtant montré l’excellence de ce type de partenariats et l’efficacité de ces passerelles technologiques (grandes écoles /universités/entreprises, et public/privé). Le mouvement de ces partenariats contractuels n’est pas marginal, il implique déjà 9000 enseignants-chercheurs.
  • Un environnement favorable et l’inscription de leurs innovations dans un véritable projet économique et social constamment repensé.
  • ...3 more annotations...
  • Sur ce point, voici presque trente ans, le sociologue et économiste Yves Stourdzé avait remarquablement qualifié les rapports entre la recherche et l’industrie en France, en parlant ”d’un véritable Yalta technologique” : en France, on excellait dans la création d’innovations pointues (Concorde, Exocet, etc.), mais on était incapable de développer des innovations destinées à des marchés de masse (micro-informatique, électronique grand public, etc.). Aujourd’hui, si ce constat vaut encore en partie, il est heureusement aussi démenti.
  • Parallèlement, des secteurs qui portent aujourd’hui l’innovation comme les biotechnologies, la génétique, l‘économie numérique, ont souffert d’un double mouvement : un engagement public insuffisant d’une part, un excès de régulation contraignante d’autre part.
  • Recherche et innovation s’enrichissent de toutes les mixités et de tous les échanges, quand, parfois, par hasard, on s’oblige è travailler ensemble : individuel et collectif, public et privé, grandes écoles et universités, entreprises et laboratoires de recherche. L’histoire le démontre, c’est dans ce jeu complexe des acteurs, dans les allers-retours d’un dialogue toujours renouvelé et aux finalités parfois différentes, dans la continuité de l’enrichissement des connaissances, que se sont toujours nichées des ruptures technologiques créatrices.
Fred L

2008/04/30 > Royaume-Uni > Innovation Nation : le Livre blanc britannique sur... - 0 views

  • Au sommaire de ce document :1. L'innovation présente un visage changeant2. C'est au gouvernement de créer les conditions propices à l'innovation3. Il faut soutenir la "demande" d'innovation, tout particulièrement dans les marchés publics4. Les entreprises sont des moteurs de l'innovation qu'il faut soutenir5. Un socle scientifique fort et innovant sera maintenu6. La dimension internationale de l'innovation doit être prise en compte7. Les compétences de la main d'oeuvre britannique doivent encore être améliorées8. Le gouvernement veut davantage d'innovation dans les services publics9. Les politiques d'innovation régionales doivent prendre en compte les particularismes régionaux10. Les prochaines étapes de la politique d'innovation britannique 
Fred L

Quelques idées reçues qui constituent des freins à l'innovation - E-FI, le bl... - 0 views

  • 1) Première idée reçue - L’innovation relèverait forcément d’une technologie nouvelle.
  • 1) Première idée reçue - L’innovation relèverait forcément d’une technologie nouvelle.
  • 1) Première idée reçue - L’innovation relèverait forcément d’une technologie nouvelle.
  • ...3 more annotations...
  • Deuxième idée reçue - La performance d’une entreprise en matière d’innovation se mesurerait au nombre de brevets déposés.
  • Troisième idée reçue - Suite à la définition de la stratégie de Lisbonne, le ratio R&D/PIB évaluerait la performance des pays en matière d’économie de la connaissance.
  • Conclusion : plaidoyer pour une vision élargie de l’innovation Dans ce contexte et compte tenu des performances encore insuffisantes de la France en matière d’innovation, il nous semble essentiel que les pouvoirs publics élargissent leur vision de l’innovation pour intégrer les usages, les modèles économiques et les innovations non technologiques. Cela suppose de tenir un discours public sur l’innovation sans la limiter à la recherche ou à la technologie, certes indispensables pour construire la performance économique de notre pays, mais insuffisantes pour assurer sa compétitivité. Une telle démarche pourrait passer par la valorisation des entreprises innovantes à succès, et ce dans tous les secteurs et pas seulement dans le high tech. Il conviendrait également d’évaluer la capacité d’innovation de notre pays sur une batterie d’indicateurs multiples reflétant la diversité de l’innovation en tenant compte, par exemple, de la part de chiffre d’affaires réalisée par les entreprises sur des produits récents ou très novateurs. Enfin, il serait souhaitable de faire évoluer la vision trop caricaturale dont souffrent dans notre pays à la fois le design (trop peu utilisé et souvent résumé à une vision centrée soit sur l’esthétique, soit sur la fonctionnalité) et le marketing (qui permet d’analyser les usages et de rendre les innovations appropriables par le marché). A l’heure où l’innovation peut aider à sortir de la crise, une approche élargie de l’innovation permettrait de renforcer la performance économique de notre pays et de contribuer à sortir d’une logique centrée sur les coûts de fabrication. Delphine Manceau
  •  
    innovation Delphine ManceauArticle de Delphine Manceau, professeur à ESCP Europe. Co-auteur avec Pascal Morand du rapport «Pour une nouvelle vision de l'innovation» remis à Christine Lagarde en avril 2009.
Fred L

Innovation dans les services - 0 views

  • Innovation dans les services mardi 07 octobre 2008 Laurent Hermel , Gérard LouyatAFNORCollection : 100 questions pour comprendre et agir 172 pages 25,00 EUR     La maîtrise de l'innovation est aujourd'hui un des leviers majeurs de la compétitivité des entreprises ! L'innovation procure un avantage concurrentiel certain dans ce paysage économique changeant.   Mais par quel bout prendre ce concept d'innovation, comment le rendre clair dans tous les esprits ? Comment en faciliter l'implantation ? Comment réussir son innovation pour les services apportés à la clientèle, pour rendre les offres produits et systèmes plus compétitives ? Voilà 100 questions / 100 réponses pour remettre tout ça au clair ! Quel soutien les pouvoirs publics apportent-ils dans l'innovation en France ? Quel est l'intérêt d'innover sur le service de base et les services périphériques ? Comment développer la créativité dans l'entreprise de service ? Quelles stratégies marketing convient-il d'utiliser pour innover dans les services ? Comment assurer la pérennité de l'innovation au sein de l'entreprise de service ? Qu'est-ce qu'une communication efficace en activité de service ? Quels sont les indicateurs de performance à mesurer lors du lancement d'un nouveau service ? Comment le benchmarking peut-il développer l'innovation des services ?         Sommaire     - Innovation : généralités     - Innovation dans les services : enjeux et concepts-clés     - La démarche d'innovation     - La créativité au service de l'innovation     - Le marketing et l'innovation     - Le développement de l'innovation dans l'entreprise de service     - L'innovation et le management du changement dans l'entreprise de service     - La commercialisation de service innovant     - Le tableau de bord de l'innovation et de la mise en marché de l'offre innovante     - L'apport du benchmarking à l'innovation
1 - 8 of 8
Showing 20 items per page